Pour les footballeurs, la saison 2024-2025 s’annonce intense et les dialogues tendus.
Les crampons vont-ils déguerpir de la pelouse ?
L’été dernier, l’annonce d’un calendrier encore plus chargé pour la Ligue des Champions — cette compétition européenne de prestige — a déclenché un tollé.
Plusieurs stars du ballon rond, comme Kylian Mbappé (Real Madrid) ou Rodri (FC Barcelone), récemment blessés, ont tiré la sonnette d’alarme : l’enchaînement effréné des matchs met la santé des joueurs en péril.
Et si la grève entrait en jeu ?
Pas de mystère : en France, dès lors qu’un footballeur signe un contrat de travail, ce dernier est régi par le Code du Travail… mais pas que !
Des règles particulières édictées par le Code du Sport et la Charte du Football Professionnel singularisent le tout.
Quelques exemples : l’usage cyclique du CDD, l’homologation du contrat par la Ligue de Football Professionnel ou l’interdiction de résiliation unilatérale entre le club et le joueur.
Côté grève, il demeure un droit garanti par la Convention Européenne des Droits de l’Homme.
A noter que depuis 2022, les droits et conditions de travail des footballeurs professionnels ont été encadrés dans un Accord Mondial du Travail (AMT), ce sous l’égide de l’Organisation Mondiale du Travail (OMT).
Le fiasco de Knysna lors de la Coupe du monde 2010 se reproduira-t-il ?
Ce qui est certain, c’est que joueurs comme collaborateurs : protégez-les avant qu’ils ne quittent le terrain.
Jouez collectif, ærige reste dans votre camp !
