La rupture conventionnelle a -toujours- la cote.
Depuis son entrée en vigueur en 2008, sa grande flexibilité, qui en fait un mécanisme win-win, ne cesse de séduire. Au cours du dernier trimestre 2023, un nombre record de 130 053 ruptures conventionnelles avait été enregistré.
Ni démission, ni licenciement, la rupture conventionnelle permet à l’employeur de négocier d’un commun accord le départ de son salarié en CDI.
Ses avantages sont concrets côté entreprise : une durée de préavis réduite, pas de motivation nécessaire, des négociations préalables réduisant le risque de conflits… Quant au salarié, il a droit aux indemnités versées en cas de licenciement et à la couverture de l’assurance chômage.
Victime de son succès ? Avec l’objectif gouvernemental du « plein emploi », une réforme de la rupture conventionnelle telle que nous la connaissons pourrait être envisagée.
Déjà en septembre dernier, le coût de la rupture conventionnelle avait été augmenté à 30%.
Affaire à suivre !






