Tic-tac, tic-tac, les Jeux Olympiques de Paris sont dans 40 jours ! Comme recommandé par le gouvernement, à défaut d’être en congés, les Parisiens (qui le peuvent) vont télétravailler pendant la période olympique.
L’habitude n’est plus à démontrer. En 2023, 37,7%* des français ont eu recours au télétravail au moins une fois par semaine. Mais, il n’y a pas de droit au télétravail ! Il nécessite dans tous les cas une demande suivie d’un accord de la part de l’employeur.
Pour ceux qui ne peuvent pas télétravailler compte tenu de leur activité : pourront-ils faire grève pour marquer leur mécontentement ?
Nous connaissons le vieux stéréotype qui colle à la peau des français : toujours en grève ! Les JO sont un moment sportif mais aussi l’occasion pour la France de se montrer sous son meilleur jour.
Au-delà des considérations sportives et diplomatiques, qu’en dit le droit ? En principe, tant qu’elle est un arrêt collectif et total du travail et que les revendications professionnelles ont été annoncées à la direction, la grève est licite.
Mais plutôt que de subir de tels mouvements, anticiper les JO en associant les partenaires sociaux permettra d’éviter un mouvement de grève, même à distance.
*INSEE






